Risque d’être soi en fidélité par Hubert de Boisredon.

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Témoignage en Risque de Chance, le 06/03/2024 à Nantes, d’Hubert de Boisredon, PDG d’ARMOR GROUP. Mari, père, patron engagé au service d’un monde plus humain et plus juste. Son dernier livre aux jeunes « Déserter ou s’engager ».

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Bonjour Hubert, On ne va rien faire de faux comme souvent à la télé aujourd’hui. Je te vois donc dans le cadre de mon livre/Film.

Titre : Risque de chance (traduction littérale de l’idéogramme Chinois du mot « crise ») Vocation : aider à faire naître celle des autres.

Cœur message : rien ne peut empêcher ta contribution au monde, mais sais-tu qu’elle est-elle ?

Histoire : la mienne et les vôtres partagées en résilience.

Thématiques : ouvertes & portées par chaque personnalité très différente.

 

En tant que papa, mari, entrepreneur, catho engagé, peuxt-tu me dire stp quel est le plus beau risque dans la vie ?

 

Le plus beau risque est d’être pleinement moi-même, en essayant d’être le plus fidèle à mon idéal pour entreprendre dans des directions qui sont de nature à transformer le monde. Suivre ma ligne de crête c’est-à-dire ma Risque d’être soi en fidélité fidélité à ce que je porte en moi et qui me rend heureux aussi. Fidélité et courage…j’ajoute le courage.

 

As-tu un exemple vécu de ce beau risque ?

 

J’en ai beaucoup, beaucoup, si je regarde dans mon histoire. A 22 ans, le risque de partir au Chili en plein régime de Pinochet alors que tous mes copains rentraient dans la banque, dans les Big four, chez L’Oréal, la BNP, dans les cabinets, je sais pas quoi…Et moi, je pars travailler dans une banque de développement au Chili pour développer le logement social, la petite entreprise et ensuite le microcrédit. Mon deuxième risque au Chili a été de rencontrer dans un centre de réhabilitation de jeunes drogués, des jeunes qui sortaient de prison, de la prostitution, qui avaient commis des crimes et abus. Vivre avec eux tous les week-ends a été un risque et une chance extraordinaire. Puis le risque de revenir en France et de redémarrer une vie professionnelle à 29 ans après 7 ans où j’ai fait complètement autre chose. Le risque ensuite de partir au Japon avec Marianne et 3 enfants sur un nouveau continent alors qu’on ne parlait pas un mot de japonais.

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